Le Leonotis nepetifolia (Queue de Lion ou Klip Dagga) est originaire d’Afrique du Sud et a été introduite dans de nombreuses régions du monde en tant que plante ornementale.
Plante remarquable par ses pompons de fleurs au velours orange, en étages tout au long de sa tige carrée.
C’est une plante vivace cultivée en annuelle sous nos latitudes.
comment cultiver la Queue de Lion
La queue de lion se sème généralement en godet au mois de mars sous serre, puis est repiquée en pleine terre lorsque les gelées ne sont plus à craindre. Un semis en pleine terre en avril-mai est envisageable si vous êtes dans une région au climat doux !
La queue de lion aime les sols drainants, mais peut se contenter de tout type de sol ; cette plante n’est pas compliquée ! En revanche, si vous lui offrez une terre riche et humique, vos plants deviendront géants et la floraison sera incroyable !
La queue de lion est une plante qui aime le soleil et qui résiste bien à la sécheresse.
La queue de lion peut être cultivée en pot. Pour une belle culture, il faut lui offrir un grand pot et une terre riche. Il faudra aussi lui assurer une place ensoleillée. Cultivée en pot, la queue de lion, si elle est rentrée en hiver, tiendra de nombreuses années. Il suffit de lui faire une taille à ras en hiver.
Des anecdotes sur Leonotis nepetifolia
Dans certaines cultures africaines, la queue de lion est considérée comme une plante sacrée associée à la guérison, à la protection et à la divination. Elle est souvent utilisée dans les rituels de guérison et les cérémonies spirituelles pour favoriser la connexion avec les ancêtres et les esprits.
En Jamaïque, la queue de lion est utilisée pour faire du thé et pour ses propriétés médicinales. Elle est également considérée comme une plante stimulante et euphorique, et est souvent utilisée dans les fêtes et les rassemblements sociaux.
Dans certaines régions d’Afrique, la queue de lion est considérée comme une plante magique capable de protéger contre les mauvais esprits et les malédictions. Elle est souvent utilisée dans les amulettes et les talismans de protection.
Les tribus Xhosa et Zulu utilisent la Queue de Lion dans leurs rituels. La plante a longtemps été considérée comme un porte-bonheur permettant d’éloigner les cobras et de soigner leurs morsures (y’en n’a pas beaucoup par ici !)
La leonotis nepetifolia une plante psychotrope ?
Les feuilles et les fleurs séchées de la queue de lion renferment l’alcaloïde léonurine, connu pour ses propriétés relaxantes et légèrement euphoriques. Ces caractéristiques ont été observées dans les régions des Caraïbes et d’Afrique. En raison de ses effets relaxants et de son léger impact euphorique, le leonotis nepetifolia est parfois comparé au cannabis, bien que sa puissance soit moindre. Par exemple, au Mexique, il est appelé Mota, tout comme le cannabis.
Des études préliminaires suggèrent que la léonurine pourrait avoir certaines propriétés pharmacologiques. Elle a été étudiée pour son potentiel effet relaxant sur les vaisseaux sanguins et son utilisation potentielle dans le contexte de la santé cardiovasculaire. il est important de noter que les données disponibles sont limitées, et des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre pleinement les propriétés et les effets de cet alcaloïde.
Ce texte est informatif, il est là à titre de curiosité ! En aucun cas nous vous insistons a fumer les fleurs de votre jardin !
Pas de géranium dans vos pétards !
Origine du nom botanique de la queue de lion :
Le nom "Leonotis nepetifolia" est dérivé du genre Leonotis et de l’épithète spécifique nepetifolia. Voici une décomposition :
- Leonotis : Ce terme provient du grec "leon," qui signifie "lion," et "otis," qui signifie "oreille." Cela fait référence à la forme particulière des fleurs de la plante, qui ressemblent à des oreilles de lion ou à la crinière d’un lion.
- nepetifolia : L’épithète spécifique "nepetifolia" est dérivée du genre Nepeta, qui est le nom botanique du genre des menthes. "Nepetifolia" signifie donc "feuille de menthe" en latin. Cette épithète peut faire référence à la ressemblance supposée des feuilles de Leonotis nepetifolia avec celles des plantes du genre Nepeta.




