Originaire d’Afrique du Sud, le Leonotis nepetifolia, également connu sous les noms de Queue de Lion ou Klip Dagga, a été introduit dans diverses régions du monde en tant que plante ornementale. Sa caractéristique la plus marquante réside dans ses pompons de fleurs en velours orange disposés en étages tout au long de sa tige carrée. Cette plante a la capacité d’attirer les pollinisateurs.
Comment cultiver Leonotis Nepetifolia :
Bien que le Leonotis nepetifolia soit une plante vivace dans son habitat d’origine, elle est généralement cultivée comme une plante annuelle dans les régions plus tempérées. Pour prospérer, cette plante nécessite un sol riche et bien drainé ainsi qu’une exposition plein soleil. Il est également possible de la cultiver en pot dans des contenants de grande taille, ce qui permet de la protéger pendant l’hiver en rentrant les pots à l’intérieur.
Les semis de la queue de lion se font en mars, à l’abri dans des godets. Ils peuvent être réalisés derrière les carreaux ou dans une serre. Attendre que la plante ait au moins deux étages de vraies feuilles avant de la repiquer en pleine terre. Le repiquage doit être fait lorsque les derniers risques de gel sont passés.
La leonotis nepetifolia une plante psychotrope ?
Les feuilles et les fleurs séchées de la queue de lion renferment l’alcaloïde léonurine, connu pour ses propriétés relaxantes et légèrement euphoriques. Ces caractéristiques ont été observées dans les régions des Caraïbes et d’Afrique. En raison de ses effets relaxants et de son léger impact euphorique, le leonotis nepetifolia est parfois comparé au cannabis, bien que sa puissance soit moindre. Par exemple, au Mexique, il est appelé Mota, tout comme le cannabis.
Des études préliminaires suggèrent que la léonurine pourrait avoir certaines propriétés pharmacologiques. Elle a été étudiée pour son potentiel effet relaxant sur les vaisseaux sanguins et son utilisation potentielle dans le contexte de la santé cardiovasculaire. il est important de noter que les données disponibles sont limitées, et des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre pleinement les propriétés et les effets de cet alcaloïde.
Ce texte est informatif, il est là à titre de curiosité ! En aucun cas nous vous insistons a fumer les fleurs de votre jardin !
Pas de géranium dans vos pétards !
Des anecdotes sur Leonotis nepetifolia
Dans diverses cultures africaines, la queue de lion occupe une place spéciale en tant que plante sacrée associée à la guérison, à la protection et à la divination. Elle joue un rôle essentiel dans les rituels de guérison et les cérémonies spirituelles visant à établir une connexion avec les ancêtres et les esprits.
En Jamaïque, cette plante est prisée pour la préparation de tisanes en raison de ses propriétés médicinales. Elle est également réputée pour ses vertus stimulantes et euphoriques, souvent utilisées lors de festivités et de rassemblements sociaux.
Outre ces usages, la queue de lion est considérée comme une plante magique dans certaines régions d’Afrique, réputée pour sa capacité à protéger contre les mauvais esprits et les malédictions. Elle est fréquemment incorporée dans des amulettes et des talismans de protection.
Les tribus Xhosa et Zulu, en particulier, intègrent la queue de lion dans leurs rituels traditionnels. Cette plante est depuis longtemps perçue comme un porte-bonheur permettant d’éloigner les cobras et même de traiter leurs morsures, bien que ces dernières soient rares dans la région. Ces diverses utilisations soulignent l’importance culturelle et spirituelle de la queue de lion dans ces différentes sociétés.
Origine du nom botanique de la queue de lion :
Le nom "Leonotis nepetifolia" est dérivé du genre Leonotis et de l’épithète spécifique nepetifolia. Voici une décomposition :
- Leonotis : Ce terme provient du grec "leon," qui signifie "lion," et "otis," qui signifie "oreille." Cela fait référence à la forme particulière des fleurs de la plante, qui ressemblent à des oreilles de lion ou à la crinière d’un lion.
- nepetifolia : L’épithète spécifique "nepetifolia" est dérivée du genre Nepeta, qui est le nom botanique du genre des menthes. "Nepetifolia" signifie donc "feuille de menthe" en latin. Cette épithète peut faire référence à la ressemblance supposée des feuilles de Leonotis nepetifolia avec celles des plantes du genre Nepeta.