le 11e ajouté est offert !
Frais d’envoi minimum de 2€ puis 40cts par sachet suivant.
Caractéristiques | Catégorie Fleurs: Julienne des dames |
---|---|
Nom commun | Julienne des dames |
Nom vernaculaire et autres dénominations | giroflée des dames, julienne des jardins, Girarde, Violette de Damas, Aragone, Cassolette beurrée. Dans le monde anglophone, elle est appelée Sweet Rocket. |
Famille botanique | Brassicacée (anciennement Crucifères) |
Nom latin | Hesperis matronalis |
Variété | à couleurs variées |
Origine géographique | Originaire du sud et du centre de l’Europe, mais aussi de Sibérie et d’Asie occidentale et centrale |
Nombre de graines par gramme | Environ 500 graines par gramme |
Température de germination des graines | 15°C à 20°C |
Temps de germination | De 10 jours à 2 semaines |
Durée de conservations des semences | Entre 3 à 5 ans |
C’est une plante bisannuelle ou vivace de 40 à 110 cm de haut, à tige dressée et velue, souvent ramifiée au sommet. Ses feuilles lancéolées et dentées sont rudes au toucher. Les fleurs, à quatre pétales disposés en croix sont violet lilas. Elles dégagent un parfum suave, proche du jasmin ou de la violette.
Originaire d’Europe centrale et méridionale ainsi que d’Asie occidentale, la Julienne des dames s’est naturalisée dans de nombreuses régions de France, notamment en montagne et en milieu humide (haies, bois, talus). Elle s’est échappée des jardins et se ressème spontanément.
La Julienne des dames (Hesperis matronalis) est connue des jardins européens depuis le XVIIᵉ siècle. Elle était souvent cultivée dans les jardins de curé pour son parfum puissant et sa floraison ornementale.
Son introduction en France remonterait à la Renaissance, apportée d’Italie et d’Orient avec d’autres fleurs odorantes comme les œillets et les giroflées.
Le botaniste Carl von Linné la classa en 1753 sous le nom scientifique Hesperis matronalis dans son ouvrage Species Plantarum.
Très populaire au XVIIIᵉ siècle, elle figurait parmi les fleurs des jardins classiques français et apparaît fréquemment dans les catalogues horticoles du XIXᵉ siècle sous les noms de Julienne des jardins ou Sweet Rocket.
Historiquement, les jeunes feuilles et fleurs de Julienne des dames étaient consommées comme condiment en Europe et en Russie, leur goût poivré rappelant celui de la roquette.
Au XVIIᵉ siècle, les fleurs sucrées et parfumées servaient à orner les plats et à parfumer les salades, notamment dans les cuisines monastiques et aristocratiques.
Dans certaines régions d’Europe de l’Est, elles étaient aussi infusées dans des sirops ou ajoutées à des liqueurs printanières.
Son nom latin matronalis fait référence à la fête romaine des Matronalia, dédiée à Junon Lucina, déesse du mariage et de la fécondité.
Offerte aux femmes mariées lors de cette fête, la plante est devenue symbole de pudeur, fidélité et protection domestique.
Au Moyen Âge, on la plantait près des maisons pour attirer la protection divine.
Son parfum nocturne, particulièrement intense au crépuscule, aurait inspiré la croyance qu’elle guidait les âmes des femmes aimantes ou veuves, d’où ses surnoms de « mère du soir » ou « violette de Damas ».
Le nom Hesperis vient du grec hesperos, qui signifie « soir » ou « crépuscule », en référence à la floraison vespérale et au parfum nocturne de ses fleurs.
L’épithète matronalis, issue du latin matrona (« dame mariée »), souligne le lien symbolique avec la féminité.
La Julienne des dames (Hesperis matronalis) possède plusieurs vertus médicinales traditionnelles, bien que ses usages thérapeutiques soient aujourd’hui assez rares.
Les principales vertus rapportées sont :
Diurétique : facilite l’élimination rénale, utile autrefois contre la goutte et les rhumatismes.
Expectorante et sudorifique : utilisée dans les affections pulmonaires chroniques et pour faire tomber la fièvre.
Antiscorbutique et détersive : grâce à sa teneur en vitamine C, elle participait aux cures de purification du sang.
Rubéfiante : en usage externe, servait à stimuler la circulation dans certaines préparations traditionnelles.