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| Caractéristiques | Catégorie Poivrons et Piments: Piment Gorria |
|---|---|
| Nom commun | Piment Gorria |
| Nom vernaculaire et autres dénominations | On a pas le droit de le dire, ca commence par Esp... et ca fini par ...ette! / Ezpeletako Biperra / Biper Gorria ou Bipergorria / Poivron de Gorria |
| Famille botanique | Solanacée |
| Nom latin | Capsicum annuum |
| Variété | Gorria |
| Origine géographique | Originaire du Pays Basque |
| Nombre de graines par gramme | Entre 150 et 200 graines par gramme |
| Température de germination des graines | 20°C à 25°C |
| Temps de germination | De 10 jours à 2 semaines |
| Nombre de fruits par pied | Entre 15 et 30 piments par plante |
| Poids du fruit |
De 35 à 40 grammes par fruit |
| Durée de conservations des semences | Entre 3 à 4 ans |
Le Piment Gorria, est originaire du Mexique. La plante a été introduite en France au 16ème siècle et s’est acclimatée particulièrement bien dans la région du Pays Basque. Depuis 1650, elle est cultivée dans la commune d’Espelette, en Pyrénées-Atlantiques, et s’est parfaitement adaptée au climat doux et humide de la baie de Biscaye.
Son arôme est sublime, pas trop piquant, avec un goût vraiment riche. Les plantes sont généreuses et produisent entre 15 et 30 piments par pied. La récolte arrive en fin d’été et se poursuit en automne (août à novembre). Ses piments se mangent frais mais sont très prisés lorsqu’ils sont séchés et mis en poudre, cette poudre sert d’épice.
La variété Gorria est celle utilisée dans la production encadrée du piment d’Espelette. Il est interdit de vendre du piment en poudre, en frais, en corde ou même des graines de piment d’Espelette en dehors de la zone d’appellation.
Pour produire du piment d’Espelette, il faut être installé dans le périmètre officiel des 10 communes et utiliser la semence de la variété basque "Gorria".
Ces communes sont : Ainhoa, Cambo-les-Bains, Espelette, Halsou, Itxassou, Jatxou, Larressore, Saint-Pée-sur-Nivelle, Souraïde et Ustaritz. Toute culture réalisée en dehors de cette zone ne peut en aucun cas être commercialisée sous le nom de piment d’Espelette.
L’appellation est strictement encadrée par l’AOP, et on ne rigole pas avec ça. Nous vous proposons de la semence de piment Gorria, et pas du piment d’Espelette, que ce soit bien clair !
Le piment Gorria n’est pas un piment fort. Sur l’échelle de Scoville qui mesure le piquant des piments, il se situe entre 2 000 et 4 000 unités. C’est en réalité moins fort que le poivre noir ! Son piquant est doux et progressif, avec un goût fruité et légèrement sucré qui rappelle le poivron rouge mûr. C’est cette douceur qui fait tout son charme : il apporte de la saveur sans agresser le palais.
Le piment Gorria serait arrivé au Pays Basque au XVIᵉ siècle, ramené par des navigateurs basques comme Juan Sebastián Elcano, originaire de Getaria. À la même époque, Christophe Colomb introduisait déjà les premiers piments en Europe, mais ce sont bien les marins basques qui auraient diffusé cette variété dans la région. D’abord utilisé comme plante médicinale, le piment a vite remplacé le poivre noir, alors rare et cher, et a aussi servi à conserver les viandes et jambons, notamment le jambon de Bayonne.
Les premières traces écrites de sa culture à Espelette remontent à 1650. Selon la tradition, un marin aurait rapporté des graines de piment vers 1620-1630, semées dans la vallée de la Nive, où la plante a trouvé un climat idéal.
Dès le XVIIᵉ siècle, les paysans basques cultivent régulièrement le biperra (le piment, en basque). De récolte en récolte, les femmes sélectionnent avec soin les meilleures semences, choisissant les plants les plus précoces et robustes. Ce travail patient a fait naître la variété rustique Gorria, adaptée au climat basque.
La tradition du "Biper Meta", ou semence de piment, apparaît au XIXᵉ siècle, avec les semis réalisés à la Saint-Joseph (19 mars). Au début du XXᵉ siècle, huit fermes d’Espelette se spécialisent dans la production de semences. C’est aussi à cette époque que les femmes commencent à vendre les piments sur les marchés, notamment celui d’Espelette, transformant peu à peu cette culture domestique en une véritable activité agricole.
Le père Larramendy, jésuite basque du XVIᵉ-XVIIᵉ siècle, a joué un rôle dans la diffusion du mot "bipergorria" (piment rouge basque), liant le piment local au "mina piper" castillan et au "pimiento" espagnol.
Dans les années 1980, une tentative de coopérative en 1983 vise à relancer la production, mais sans succès. La culture du piment d’Espelette faillit même disparaître complètement. En 1993, des producteurs se regroupent et forment un syndicat pour sauver le piment d’Espelette. Ils déposent une demande officielle auprès de l’INAO, et après plusieurs années de travail, l’AOC "Piment d’Espelette – Ezpeletako Biperra" est reconnue le 1er décembre 1999.
La reconnaissance européenne en AOP suit en août 2002, confirmant la qualité et l’origine du produit.
Aujourd’hui, la culture du piment Gorria est strictement encadrée, limitée aux dix communes du Pays Basque : Ainhoa, Cambo-les-Bains, Espelette, Halsou, Itxassou, Jatxou, Larressore, Saint-Pée-sur-Nivelle, Souraïde et Ustaritz.
Ce long parcours a permis au piment Gorria de devenir un symbole fort du patrimoine basque, reconnu et protégé à l’échelle européenne.

Le piment est reconnu pour ses nombreux bienfaits médicinaux, principalement attribués à la capsaïcine, son composé actif. Ce dernier est à l’origine de divers effets positifs sur la santé :
Pour en savoir plus sur le risque d’hybridation des Piments.