Graines biologiques de Tomate yellow Currant

(Solanum pimpinellifolium)

La tomate Yellow Currant est une tomate groseille de l’espèce Solanum pimpinellifolium, originaire d’Équateur et du Pérou, puis domestiquée au Mexique. C’est une variété très ancienne, décrite et documentée dès le début des années 1700 par l’explorateur français Aédéc Feuilléc lors d’une expédition au Pérou. Les catalogues de semences américains ont commencé à l’offrir en 1859.

​Les fruits sont les plus petites tomates comestibles, chaque fruit pèse environ 1 à 3 grammes et mesure 1 cm de diamètre. Ils sont ronds, jaune d’or, groupés en grappes allongées de 6 à 10 fruits ressemblant à des groseilles. La peau est fine et brillante. La chair est juteuse (contenant de nombreuses graines). La saveur est douce, intensément sucrée et acidulée.

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La plante est vigoureuse et très productive, indéterminée, atteignant 150 à 200 cm de hauteur. Les tiges sont très fines, sans former de vrai tronc, ressemblant davantage à la structure sauvage que aux tomates cultivées ordinaires. Elle affiche une très bonne résistance aux maladies et au mildiou, ainsi qu’une excellente tolérance à la chaleur extrême. La précocité est très précoce à mi-saison, avec maturité entre 60 à 95 jours selon les sources. La production est extrêmement généreuse, une seule plante produisant énormément de fruits tout au long de la saison.

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La petite histoire de la tomate Yellow Currant

La tomate Yellow Currant descend directement de l’espèce sauvage Solanum pimpinellifolium, originaire des côtes du nord du Pérou, d’Équateur, et présente jusqu’aux îles Galápagos. L’espèce sauvage a été domestiquée et cultivée au Mexique, puis légèrement améliorée par sélection au fil du temps, contrairement aux tomates classiques qui ont subi une forte sélection pour l’augmentation de la taille des fruits.

​La tomate Yellow Currant a été documentée et décrite par l’explorateur français Aédéc Feuilléc au début des années 1700 lors d’une expédition au Pérou. Elle a ensuite circulé parmi les collectionneurs botaniques avant d’être largement commercialisée. Les catalogues de semences américains l’ont offerte à partir de 1859.

​Génétiquement, la tomate Yellow Currant est très proche de l’ancêtre sauvage de la tomate, ce qui la rend extrêmement précieuse en termes de résistance génétique aux maladies et de conservation de la biodiversité.
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Conseils de culture pour la variété Yellow Currant

On ressent bien que la tomate Yellow Currant est proche d’une espèce sauvage : la plante est forte et densément fournie de branches. Pour la cultiver, n’essayez pas de la tailler comme une tomate classique. Il faut soit assumer d’avoir un méga buisson dense au milieu du jardin en essayant de la guider au mieux, soit la cultiver en cage de grillage et ainsi la contenir.

Comment cultiver les tomates

• Comment et quand semer la tomate : La tomate se sème en février-mars sous serre ou derrière les carreaux à une température idéale située entre 20 et 22°C. La germination prend 5-7 jours. Le semis se fait en caissette (surtout pour gagner de la place) et les plantules se repiquent un peu plus tard en godet individuel.

• Repiquage et plantation : Le repiquage en godets individuels se fait lorsque les plantules ont fait pousser deux vraies feuilles. Une fois bien robustes dans leurs godets et que les risques de gels à l’extérieur sont passés, vous pouvez les repiquer en pleine terre (aux alentours du mois de mai). On espace généralement les pieds de 80 cm les uns des autres.

• Type de sol et exposition : Les tomates aiment un sol riche, léger, bien drainé et humifère. Avant la plantation, veillez à bien enrichir votre terre avec du fumier bien mûr ou du compost. La tomate aime bien le soleil ; choisissez-lui un coin bien exposé de votre potager.

• Conseil de culture : Ici nous allons parler de nos techniques, mais chaque jardinier a son secret pour la culture des tomates. Demandez à n’importe quel passionné, il vous donnera, s’il est sympa, ses propres techniques ! Pour notre part, nous aimons rajouter dans le trou de plantation une poignée de feuilles d’ortie (et de consoude quand nous en avons), une bonne poignée du fumier le plus mûr du tas et nous paillons comme des fous ! Nous laissons les plantes se développer sur deux charpentières car ça limite la hauteur et nous ne respectons pas du tout les 80 cm entre les pieds. Chez nous, on serre les pieds à fond : 40-50 cm entre les pieds mais en quinconce.

Étymologie de Solanum pimpinellifolium

Le terme générique Solanum provient du latin solanum, qui signifiait « morelle » dans l’Antiquité (attesté d’abord chez Celse dans ses De Medicina au IIe siècle, puis chez Pline l’Ancien). L’étymologie précise du terme reste débattue. Deux hypothèses principales coexistent :

• ​La première suggère que Solanum pourrait dériver du latin sol, « soleil », sans qu’on en connaisse la raison botanique précise, les espèces du genre n’étant pas spécifiquement réputées héliophiles.
• ​La seconde, plus fondée, propose une origine dans le latin solare, signifiant « soulager » ou « adoucir », en référence aux propriétés émollientes et adoucissantes des racines de certaines espèces du genre, notamment la morelle noire (Solanum nigrum).

L’épithète pimpinellifolium combine deux éléments :

• Pimpinella : Cette racine fait référence à la pimprenelle (Sanguisorba minor, famille des Rosacées), plante herbacée vivace aux feuilles finement pennées, reconnaissable à ses petites fleurs regroupées en pompons pourpre foncé. Le nom vernaculaire « pimprenelle » vient du bas latin médiéval, avec des étymologies diverses mais obscures.
• folium : Ce suffixe botanique latin signifie « feuille » (du latin folium).

​Par conséquent, pimpinellifolium se traduit littéralement par « aux feuilles ressemblant à celles de la pimprenelle ». Cette dénomination fait référence à la morphologie foliaire de l’espèce, dont les feuilles elliptiques nervurées mesurent 5 à 6 cm de long et présentent des caractères similaires à celles de la pimprenelle, bien que les deux plantes n’appartiennent pas à la même famille.

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