Graines biologiques de Tomate "Noire de Cosebœuf"

(Solanum lycopersicum)

Le fruit de la tomate Noire de Cosseboeuf est rouge sombre à pourpre-noir très profond, presque brun, pesant entre 150 et 250 g. Les fruits sont arrondis, aplatis, fortement côtelés, avec des épaules plus ou moins incurvées et plus sombres que le reste du fruit. Diamètre de 6 à 8 cm.

​La chair est de couleur lie de vin foncée, très juteuse, devenant rapidement molle à la maturité. La saveur est vineuse, originale et caractéristique. Elle possède une excellente saveur. Important : le fruit doit être consommé "al dente", juste à maturité, car passé ce stade il perd rapidement sa saveur et devient blet.

​La plante est indéterminée, atteignant environ 2 m de hauteur, avec un feuillage régulier. La production est bonne en mi-saison. La variété montre une bonne résistance aux maladies, particulièrement au mildiou.

​La tomate Noire de Cosebœuf est une variété française originaire du hameau de Cose-Bœuf, situé sur la commune de Fontaine en Sologne en Loir-et-Cher (41250).

La petite histoire de la tomate Noire de Cosebœuf

La tomate Noire de Cosebœuf est sujette à une controverse documentée parmi les collectionneurs de tomates anciennes. Plusieurs hypothèses circulent : pour certains, elle serait identique à la variété Purple Calabash (tomate noire américaine), tandis que pour d’autres il s’agirait d’une obtention d’un sélectionneur local nommé André...

​Des cultures menées en parallèle de la Noire de Cosebœuf et de la Purple Calabash ont démontré que les plantes présentent exactement le même port, exactement les mêmes feuilles et exactement les mêmes fruits. Cependant, le doute subsiste sur l’identité réelle de ces deux variétés.

​La tomate Noire de Cosebœuf a été présentée au Seed Savers Exchange Yearbook en 2004.
​

Comment cultiver les tomates

• Comment et quand semer la tomate : La tomate se sème en février-mars sous serre ou derrière les carreaux à une température idéale située entre 20 et 22°C. La germination prend 5-7 jours. Le semis se fait en caissette (surtout pour gagner de la place) et les plantules se repiquent un peu plus tard en godet individuel.

• Repiquage et plantation : Le repiquage en godets individuels se fait lorsque les plantules ont fait pousser deux vraies feuilles. Une fois bien robustes dans leurs godets et que les risques de gels à l’extérieur sont passés, vous pouvez les repiquer en pleine terre (aux alentours du mois de mai). On espace généralement les pieds de 80 cm les uns des autres.

• Type de sol et exposition : Les tomates aiment un sol riche, léger, bien drainé et humifère. Avant la plantation, veillez à bien enrichir votre terre avec du fumier bien mûr ou du compost. La tomate aime bien le soleil ; choisissez-lui un coin bien exposé de votre potager.

• Conseil de culture : Ici nous allons parler de nos techniques, mais chaque jardinier a son secret pour la culture des tomates. Demandez à n’importe quel passionné, il vous donnera, s’il est sympa, ses propres techniques ! Pour notre part, nous aimons rajouter dans le trou de plantation une poignée de feuilles d’ortie (et de consoude quand nous en avons), une bonne poignée du fumier le plus mûr du tas et nous paillons comme des fous ! Nous laissons les plantes se développer sur deux charpentières car ça limite la hauteur et nous ne respectons pas du tout les 80 cm entre les pieds. Chez nous, on serre les pieds à fond : 40-50 cm entre les pieds mais en quinconce.

Origine étymologique

• Solanum : Du latin solamen, signifiant « consolation, soulagement », en référence aux propriétés médicinales et sédatives de certaines espèces de ce genre. Une autre hypothèse propose une dérivation du latin sol (soleil), faisant de Solanum « la plante du soleil ».

• Lycopersicum : Du grec ancien λύκος (lúkos) = « loup » et du latin persicum = « pêche » (de persica malus = pomme de Perse, qui désignait le pêcher). Littéralement : « pêche de loup ».

​Cette appellation étrange provient d’une ancienne croyance européenne selon laquelle la tomate était toxique et même mortelle. Le terme « loup » était associé aux plantes dangereuses, car de nombreuses plantes vénéneuses étaient utilisées pour empoisonner les loups. Une légende allemande médiévale racontait que les sorciers et sorcières utilisaient les tomates dans des potions pour se transformer en loups-garous.