La tomate Kaki Coing est une variété ancienne originaire de France. Elle a historiquement été cultivée dans le Vaucluse pour le marché de gros jusqu’en 1950, puis a circulé parmi les collectionneurs français.
Les fruits sont de petite à moyenne taille, pesant entre 90 et 120 g généralement, bien que certaines sources mentionnent jusqu’à 150 g. De forme ronde, légèrement aplatie aux pôles avec un côtelage discret à la partie apicale, les fruits ressemblent à un petit kaki. La peau est épaisse, de couleur orange à abricot-orange éclatante.
La chair est dense, ferme, juteuse et très douce, contenant peu de graines. La peau s’enlève facilement. La qualité gustative est remarquable, décrite comme très sucrée et fondante, idéale pour les conserves ou les salades. Les fruits se conservent très bien après récolte.
La plante est semi-déterminée à indéterminée, atteignant environ 1 m à 1,40 m de hauteur, avec un feuillage régulier et découpé, plutôt compact. La production est moyenne à régulière, avec maturité entre 70 à 90 jours après transplantation selon les sources. Bien que vigoureuse, la variété ne nécessite qu’une taille avec parcimonie.
La petite histoire de la tomate Kaki Coing
La tomate Kaki Coing est une création française datant du milieu du XXe siècle. Selon les sources historiques, elle a été présentée au Seed Savers Exchange Yearbook de 1994 par Bill Minkey, qui avait obtenu les semences de Norbert Parreira.
Norbert Parreira, créateur de plusieurs variétés françaises de tomates anciennes (Jaune Flammée, Jaune Negib, et Kaki Coing), a joué un rôle majeur dans la préservation et la transmission des variétés régionales françaises à partir des années 1980.
La variété a circulé longtemps dans le Vaucluse et les réseaux de collectionneurs français avant d’être officiellement documentée en 1994.
Comment cultiver les tomates
- Comment et quand semer la tomate : La tomate se sème en février-mars sous serre ou derrière les carreaux à une température idéale située entre 20 et 22°C. La germination prend 5-7 jours. Le semis se fait en caissette (surtout pour gagner de la place) et les plantules se repiquent un peu plus tard en godet individuel.
- Repiquage et plantation : Le repiquage en godets individuels se fait lorsque les plantules ont fait pousser deux vraies feuilles. Une fois bien robustes dans leurs godets et que les risques de gels à l’extérieur sont passés, vous pouvez les repiquer en pleine terre (aux alentours du mois de mai). On espace généralement les pieds de 80 cm les uns des autres.
- Type de sol et exposition : Les tomates aiment un sol riche, léger, bien drainé et humifère. Avant la plantation, veillez à bien enrichir votre terre avec du fumier bien mûr ou du compost. La tomate aime bien le soleil ; choisissez-lui un coin bien exposé de votre potager.
- Conseil de culture : Ici nous allons parler de nos techniques, mais chaque jardinier a son secret pour la culture des tomates. Demandez à n’importe quel passionné, il vous donnera, s’il est sympa, ses propres techniques ! Pour notre part, nous aimons rajouter dans le trou de plantation une poignée de feuilles d’ortie (et de consoude quand nous en avons), une bonne poignée du fumier le plus mûr du tas et nous paillons comme des fous ! Nous laissons les plantes se développer sur deux charpentières car ça limite la hauteur et nous ne respectons pas du tout les 80 cm entre les pieds. Chez nous, on serre les pieds à fond : 40-50 cm entre les pieds mais en quinconce.
Origine étymologique
- Solanum : Du latin solamen, signifiant « consolation, soulagement », en référence aux propriétés médicinales et sédatives de certaines espèces de ce genre. Une autre hypothèse propose une dérivation du latin sol (soleil), faisant de Solanum « la plante du soleil ».
- Lycopersicum : Du grec ancien λύκος (lúkos) = « loup » et du latin persicum = « pêche » (de persica malus = pomme de Perse, qui désignait le pêcher). Littéralement : « pêche de loup ».
Cette appellation étrange provient d’une ancienne croyance européenne selon laquelle la tomate était toxique et même mortelle. Le terme « loup » était associé aux plantes dangereuses, car de nombreuses plantes vénéneuses étaient utilisées pour empoisonner les loups. Une légende allemande médiévale racontait que les sorciers et sorcières utilisaient les tomates dans des potions pour se transformer en loups-garous.





