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| Caractéristiques | Catégorie Fleurs: Myosotis des Alpes |
|---|---|
| Nom commun | Myosotis des Alpes |
| Nom vernaculaire et autres dénominations | oreille de souris, Myosotis alpestre, Alpine forget-me-not, Ne m'oubliez pas, grémillet, scorpione |
| Famille botanique | Boraginacée |
| Nom latin | Myosotis alpestris |
| Variété | Plante d'origine sauvage |
| Origine géographique | Originaire des montagnes d'Europe centrale |
| Nombre de graines par gramme | environ 1 500 à 1 800 graines/g |
| Température de germination des graines | 15°C à 20°C |
| Temps de germination | 3 semaines |
| Durée de conservations des semences | Entre 2 à 4 ans |
Le myosotis des Alpes pousse naturellement dans les pâturages d’altitude, les pelouses maigres et les zones rocheuses entre 1 400 et 3 100 m d’altitude. On le rencontre dans les Alpes, les Pyrénées, le Jura, les Vosges, l’Auvergne, et même jusqu’en Corse. L’espèce est aussi présente plus au nord, en Europe boréale, en Sibérie, dans le Caucase et en Amérique du Nord.
Il apprécie les sols légers, frais et bien drainés, souvent enrichis par la fonte des neiges. La plante mesure entre 5 et 30 cm, avec des tiges raides et velues, ramifiées vers le sommet. Ses feuilles allongées, plus larges à la base et serrées sur la tige, sont légèrement duveteuses.
De juin à août en montagne, ou dès mars en plaine, le myosotis offre de petites fleurs bleu vif au cœur jaune, formant des bouquets serrés. Après floraison, il produit quatre petits fruits lisses et brillants, renfermant les graines destinées à la prochaine génération
Le Myosotis des Alpes est une plante vivace à courte durée de vie. Elle est plutôt cultivée comme bisannuelle, mais si le terrain lui plaît, elle s’autonomisera et se ressèmera spontanément pour fleurir chaque année.
Le Myosotis des Alpes a été décrit pour la première fois en 1794 par le botaniste autrichien Franz Wilibald Schmidt, dans son ouvrage Flora Boëmica. Originaire du royaume de Bohême, Schmidt y recensait les plantes locales et y donna la première description officielle du Myosotis alpestris, déjà bien connu des montagnards des Alpes avant sa reconnaissance scientifique.
Cette espèce, souvent confondue avec le Myosotis des bois (Myosotis sylvatica), est aujourd’hui protégée en Alsace depuis un arrêté de 1993, qui interdit sa cueillette ou son arrachage. Cette mesure reflète la raréfaction progressive de la plante face à la pression humaine et agricole.
En Grande-Bretagne, elle est considérée comme “quasi menacée”, et même “vulnérable” en Angleterre, notamment à cause du surpâturage et des sécheresses prolongées, qui ont parfois donné naissance à de petites formes naines adaptées à ces conditions extrêmes.
Le nom poétique « Ne m’oubliez pas » provient du Moyen Âge. Selon une légende germanique, un chevalier se promenait au bord du Danube avec sa bien-aimée lorsqu’il aperçut de petites fleurs bleues. En se penchant pour les cueillir, le poids de son armure le fit tomber à l’eau. Avant de disparaître dans le courant, il lança la fleur vers sa dame en criant « Vergiss mein nicht ! » — « Ne m’oubliez pas ! ».
Cette histoire romantique et tragique a nourri bien des œuvres, comme la cantate d’Anton Bruckner, Vergißmeinnicht (1845). D’autres traditions racontent que la fleur aurait supplié Zeus de ne pas l’oublier, ou qu’au Jardin d’Éden, Dieu lui aurait donné ce nom en réponse à sa modestie.
Partout dans le monde, son nom garde la même histoire : Forget-me-not en anglais, No me olvides en espagnol, Non ti scordar di me en italien, Vergissmeinnicht en allemand…
Le nom latin Myosotis vient du grec « myos » signifiant « souris » et « otis » signifiant « oreille », en référence à la forme arrondie et velue des feuilles de cette plante, qui évoque l’oreille d’une souris. Cette étymologie donne également le surnom populaire d’“oreille de souris” à la plante. L’épithète « alpestris » signale son origine ou sa présence naturelle dans les régions alpines, c’est-à-dire dans les zones de montagne ou d’altitude.

Toutes les parties de la plante, y compris les graines, sont toxiques pour l’humain et certains animaux si consommées en quantité significative.