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Graines biologiques de Myosotis des Alpes
(Myosotis alpestris)

Le sachet de 0,20 g de graines de Myosotis des Alpes BIO
Myosotis alpestris, le myosotis des Alpes, est une vivace délicate d’environ 20 cm de hauteur. Ses fleurs d’un bleu vif apparaissent dès le mois de mars : c’est l’une des premières à fleurir généreusement au jardin. Facile à cultiver, elle peut, si le terrain lui plaît, se ressemer spontanément et s’installer durablement. Peu exigeante, elle demande peu d’entretien.
2,90 
Fiche technique
Caractéristiques Catégorie Fleurs: Myosotis des Alpes
Nom commun Myosotis des Alpes
Nom vernaculaire et autres dénominations  oreille de souris, Myosotis alpestre, Alpine forget-me-not, Ne m'oubliez pas, grémillet, scorpione
Famille botanique Boraginacée
Nom latin Myosotis alpestris
Variété Plante d'origine sauvage
Origine géographique Originaire des montagnes d'Europe centrale
Nombre de graines par gramme environ 1 500 à 1 800 graines/g
Température de germination des graines 15°C à 20°C
Temps de germination 3 semaines
Durée de conservations des semences Entre 2 à 4 ans

En savoir plus sur les graines biologiques de Myosotis des Alpes

Description

Le myosotis des Alpes pousse naturellement dans les pâturages d’altitude, les pelouses maigres et les zones rocheuses entre 1 400 et 3 100 m d’altitude. On le rencontre dans les Alpes, les Pyrénées, le Jura, les Vosges, l’Auvergne, et même jusqu’en Corse. L’espèce est aussi présente plus au nord, en Europe boréale, en Sibérie, dans le Caucase et en Amérique du Nord.
Il apprécie les sols légers, frais et bien drainés, souvent enrichis par la fonte des neiges. La plante mesure entre 5 et 30 cm, avec des tiges raides et velues, ramifiées vers le sommet. Ses feuilles allongées, plus larges à la base et serrées sur la tige, sont légèrement duveteuses.
De juin à août en montagne, ou dès mars en plaine, le myosotis offre de petites fleurs bleu vif au cœur jaune, formant des bouquets serrés. Après floraison, il produit quatre petits fruits lisses et brillants, renfermant les graines destinées à la prochaine génération

Comment cultiver le Myosotis des Alpes

Le Myosotis des Alpes est une plante vivace à courte durée de vie. Elle est plutôt cultivée comme bisannuelle, mais si le terrain lui plaît, elle s’autonomisera et se ressèmera spontanément pour fleurir chaque année.

  • Comment semer les Myosotis : les semis s’effectuent principalement de fin mai à début juillet (juin-juillet étant la période optimale). Des semis d’automne sont également possibles en septembre, pour une floraison précoce au printemps suivant. Le cycle bisannuel implique que les semis d’été donneront une floraison l’année suivante au printemps. Les semis de myosotis se réalisent en caissette ou en godet, dans une serre ou derrière une fenêtre. Il faut parsemer les graines à la surface d’un terreau fin et à peine les recouvrir, car elles sont toutes petites : si elles sont enterrées trop profondément, elles risquent de pourrir. Maintenez le terreau humide en l’aspergeant avec un pulvérisateur, pour éviter de déplacer les graines. La température idéale se situe entre 15 et 20 °C. Si tout est bien respecté, les graines devraient germer entre 10 et 20 jours. Une fois les plantules sorties et qu’elles ont deux ou trois vraies feuilles, vous pouvez les repiquer dans des godets individuels afin qu’elles grandissent en serre avant le repiquage en extérieur.
  • Comment repiquer les Myosotis des Alpes : le repiquage peut s’effectuer de mai-juin jusqu’à l’automne (pendant les mois sans gel), selon la date des semis. Les plantations se font dans un sol ayant reçu un peu de compost au préalable. Replantez les jeunes myosotis à 15 à 20 cm de distance les uns des autres.
  • Type de sol et exposition : le Myosotis des Alpes aime un sol bien drainé, frais et humifère, mais il s’accommode de presque tout type de terre, même calcaire, à condition qu’elle ne soit pas gorgée d’eau, surtout en hiver. Pour l’exposition, choisissez-lui un emplacement mi-ombre ; il n’apprécie pas le soleil brûlant.
  • Conseils de culture : un bon paillage est toujours le bienvenu. Ce n’est pas toujours évident à faire sur des plantes basses, mais lors de l’implantation, on peut glisser un peu de paille entre les pieds.
    Cette plante peut être sensible au mildiou, à l’oïdium et à d’autres maladies cryptogamiques. Si votre jardin se situe dans une zone humide, vous pouvez pulvériser un purin? de prêle dilué à 5 ou 10 % sur le feuillage en préventif : cela renforcera les défenses naturelles des plants. Sinon, privilégiez un emplacement bien aéré pour éviter la stagnation de l’humidité.
  • Culture en pot : il est tout à fait possible de cultiver le Myosotis des Alpes en pot. Pour cela, choisissez un pot plus large que profond, car ses racines sont superficielles.
    Préparez un mélange composé de deux tiers de bon terreau et d’un tiers de sable, avec une bonne poignée de compost bien mûr. Arrosez régulièrement dès que le substrat est sec en surface : le sol doit rester frais mais jamais détrempé. Évitez de laisser de l’eau stagner dans une coupelle, car les racines sont sensibles à la pourriture. Choisissez-lui un emplacement lumineux, sans trop de soleil direct prolongé.

Une petite histoire du Myosotis des Alpes

Le Myosotis des Alpes a été décrit pour la première fois en 1794 par le botaniste autrichien Franz Wilibald Schmidt, dans son ouvrage Flora Boëmica. Originaire du royaume de Bohême, Schmidt y recensait les plantes locales et y donna la première description officielle du Myosotis alpestris, déjà bien connu des montagnards des Alpes avant sa reconnaissance scientifique.

Cette espèce, souvent confondue avec le Myosotis des bois (Myosotis sylvatica), est aujourd’hui protégée en Alsace depuis un arrêté de 1993, qui interdit sa cueillette ou son arrachage. Cette mesure reflète la raréfaction progressive de la plante face à la pression humaine et agricole.

En Grande-Bretagne, elle est considérée comme “quasi menacée”, et même “vulnérable” en Angleterre, notamment à cause du surpâturage et des sécheresses prolongées, qui ont parfois donné naissance à de petites formes naines adaptées à ces conditions extrêmes.

Légende et symbolique du nom “Ne m’oubliez pas”

Le nom poétique « Ne m’oubliez pas » provient du Moyen Âge. Selon une légende germanique, un chevalier se promenait au bord du Danube avec sa bien-aimée lorsqu’il aperçut de petites fleurs bleues. En se penchant pour les cueillir, le poids de son armure le fit tomber à l’eau. Avant de disparaître dans le courant, il lança la fleur vers sa dame en criant « Vergiss mein nicht ! » — « Ne m’oubliez pas ! ».

Cette histoire romantique et tragique a nourri bien des œuvres, comme la cantate d’Anton Bruckner, Vergißmeinnicht (1845). D’autres traditions racontent que la fleur aurait supplié Zeus de ne pas l’oublier, ou qu’au Jardin d’Éden, Dieu lui aurait donné ce nom en réponse à sa modestie.

Partout dans le monde, son nom garde la même histoire : Forget-me-not en anglais, No me olvides en espagnol, Non ti scordar di me en italien, Vergissmeinnicht en allemand…

Origine de son nom savant

Le nom latin Myosotis vient du grec « myos » signifiant « souris » et « otis » signifiant « oreille », en référence à la forme arrondie et velue des feuilles de cette plante, qui évoque l’oreille d’une souris. Cette étymologie donne également le surnom populaire d’“oreille de souris” à la plante. L’épithète « alpestris » signale son origine ou sa présence naturelle dans les régions alpines, c’est-à-dire dans les zones de montagne ou d’altitude.

Période de semis/plantation
  • J
  • F
  • M
  • A
  • M
  • J
  • J
  • A
  • S
  • O
  • N
  • D
Période de floraison/récolte
  • J
  • F
  • M
  • A
  • M
  • J
  • J
  • A
  • S
  • O
  • N
  • D
Méthode de culture
Semis en juin pour des récolte au printemps suivant
Semis en juin pour des récolte au printemps suivant

Semis en juin pour des récolte au printemps suivant

  • Au mois de juin, semez vos graines en caissettes. Maintenez-les humides et à l’abri du soleil de midi.
  • En août, repiquez vos plantules en godets individuels. Tenez-les toujours bien humides et faites attention aux coups de chaleur.
  • Les godets devront être rentrés en serre froide pour l’hiver.
  • À partir de mars les plantes pourront être repiquées en extérieur au jardin.
  • Pensez à bien pailler pour limiter les arrosages.
  • Profitez de vos récoltes ou de vos fleurs pendant le printemps et/ou l’été.
Vertus médicinales

Toutes les parties de la plante, y compris les graines, sont toxiques pour l’humain et certains animaux si consommées en quantité significative.

Récolter les semences

Comment faire ses graines de Myosotis des Alpes

  • Le Myosotis des Alpes (Myosotis alpestris) est, d’un point de vue botanique, une vivace de courte durée, mais il est souvent cultivé comme bisannuelle dans les jardins. Il fleurit donc à partir de la deuxième année de culture. La floraison intervient entre mars et juin selon les régions.
  • Le Myosotis des Alpes est majoritairement autogame? (autofécondation possible), mais sa structure florale et sa floraison abondante favorisent aussi la pollinisation par les insectes (allogamie? partielle).
  • Le genre Myosotis comprend plusieurs espèces pouvant s’hybrider entre elles, notamment avec Myosotis sylvatica et Myosotis arvensis, ainsi qu’avec d’autres cultivars? de Myosotis alpestris. Pour éviter les hybridations, il est conseillé de maintenir une distance d’isolement d’environ 500 m entre ces différentes espèces ou variétés.
  • Pour garantir une bonne diversité génétique, il est préférable de cultiver entre 15 et 20 pieds de myosotis pour produire des semences de qualité.
  • La fructification arrive rapidement après la floraison et les graines mûrissent vite. Les fruits, appelés tétrakènes, sont formés de quatre petits akènes.
  • On reconnaît la maturité des graines lorsqu’en frottant les akènes entre les doigts, les graines se détachent facilement et tombent dans la main. Il faut être délicat, car à la moindre secousse, elles se dispersent au sol.
  • De notre côté, nous coupons les branches florales délicatement lorsque les akènes sont bien mûrs, ou au moins à 80 %. Ce n’est pas évident, car la maturation n’est pas homogène : il faut choisir entre ne pas tout récolter ou passer des heures à cueillir akène par akène.
  • Une fois la récolte faite, mettez vos akènes ou vos branches florales à sécher sur des claies, dans un lieu sec, ventilé et à l’abri du soleil direct.
  • Après quelques semaines de séchage, vous pouvez battre les branches florales ou frotter les akènes entre les doigts pour libérer les graines.
  • Utilisez ensuite des tamis de différentes mailles et servez-vous du vent ou de votre souffle pour séparer les graines des impuretés. Soyez patient, car elles sont minuscules.
  • Stockez vos graines dans un endroit sec, frais et à l’abri de la lumière et des rongeurs. Si elles sont bien conservées, elles garderont leur pouvoir germinatif pendant 2 à 4 ans.
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