Originaire d’Amérique du Nord et d’Amérique Centrale, la Gaillarde est une plante vivace, rustique, qui apprécie tous les types de sols, même caillouteux.C’est une pionnière qui s’installe spontanément sur les terrains érodés,remués,en friche.
La gaillarde est résistante à la chaleur et à la sécheresse, et nécessite peu d’entretien une fois établie. Elle passe l’hiver et tient jusqu’à -20°.
Sa floraison s’étale de juin à octobre.
La gaillarde mesure de 30 à 75 cm de haut.
Les fleurs de la gaillarde sont attrayantes pour les papillons et les oiseaux, en particulier les chardonnerets, qui se nourrissent des graines de la plante.
La gaillarde était utilisée par certaines tribus amérindiennes pour faire baisser la fièvre et soigner les plaies.
Conseil de culture pour la gaillarde
La Gaillarde est une plante vivace facile à cultiver, très résistante et longuement florifère, idéale pour les jardins ensoleillés et un peu secs.
- Comment et quand semer : La Gaillarde se sème de préférence à chaud dès le mois de mars. Semez en terrine ou caissette sous abri, châssis chauffé ou derrière les carreaux. Maintenez une température entre 18°C et 24°C, idéalement 20°C. Les graines germent en 5 à 20 jours selon la variété, généralement autour de 10 jours. Maintenez le substrat humide sans l’immerger. Un semis direct en pleine terre est possible à partir de fin mai après les dernières gelées, mais le semis sous abri donne de bien meilleurs résultats.
- Comment repiquer et planter la Gaillarde : Une fois germées et ayant 3 à 4 feuilles, repiquez les plantules en godets individuels. Gardez-les à 12-15°C sous abri pour leur croissance. Mettez en place en mai-juin en pleine terre après les dernières gelées, ou en septembre-octobre pour les semis d’été. Espacez les plants de 30 à 40 cm sur la ligne.
- Type de sol et exposition : La Gaillarde pousse partout et s’adapte à tous les types de sol, même pauvre, caillouteux ou sableux. Elle n’est pas exigeante. Cependant, elle redoute l’humidité et les sols gorgés d’eau, surtout l’hiver. Assurez-vous que le sol soit bien drainé. Plein soleil est indispensable pour une belle floraison et des couleurs intenses. La rusticité est excellente : -15°C.
- Conseils de culture : La Gaillarde est très facile à cultiver. Elle résiste bien à la chaleur et à la sécheresse une fois établie et nécessite peu d’entretien. Arrosez régulièrement après la plantation pour l’établissement, puis occasionnellement en cas de sécheresse prolongée. Un bon paillage est toujours le bienvenu pour limiter l’arrosage et le désherbage. Peu exigeante en éléments nutritifs, elle apprécie cependant un sol fertile pour une floraison plus belle et abondante.
- Cultiver la Gaillarde en pot : Effectuez les semis à l’abri en mars et sortez vos pots dès qu’il n’y a plus de risque de gelées (mi-mai). Choisissez un pot de 15 à 20 cm de diamètre minimum avec un bon drainage. Utilisez un terreau riche et bien drainant. Placez le pot en bonne exposition au soleil. Arrosez régulièrement car en pot le substrat sèche plus vite, mais sans excès.
- Maladies et ravageurs : La Gaillarde est peu sensible aux maladies au jardin. L’oïdium peut survenir en conditions trop humides. Les pucerons sont occasionnels. Sa principale ennemie reste l’humidité hivernale en sol lourd et mal drainé, qui peut pourrir la souche. Veiller à un bon drainage surtout en hiver.
Une petite histoire de la Gaillarde
La gaillarde est associée à plusieurs histoires et légendes intéressantes. Dans la culture amérindienne, la plante était considérée comme sacrée et était souvent utilisée dans les rituels et les cérémonies. Les racines de la plante étaient parfois brûlées pour purifier l’air et chasser les esprits malins.
Selon une légende apache, la gaillarde est née du sang d’un guerrier tombé au combat. La plante a ensuite été bénie par le Grand Esprit et a été utilisée pour honorer la mémoire du guerrier.
Origine du nom Gaillardia aristata
L’origine du nom "Gaillardia aristata" est étroitement liée à la taxonomie botanique. Voici une explication du nom scientifique de cette plante :
- Gaillardia : Le genre Gaillardia a été nommé en l’honneur de Gaillard de Marentonneau, un magistrat et amateur de botanique français du XVIIIe siècle. Le terme "Gaillardia" a été attribué à ce genre de plantes pour reconnaître ses contributions à la botanique.
- Aristata : L’épithète spécifique "aristata" provient du latin et signifie "munie d’arêtes" ou "dotée de pointes". Cette caractéristique peut faire référence aux extrémités pointues des feuilles ou à d’autres parties de la plante qui ont des appendices semblables à des pointes.
La gaillarde : une danse ?!
La gaillarde est aussi une danse en couple à trois temps (en mesure 3/2, 3/8 ou 6/8) apparue en Lombardie vers 1480. Face à la solennelle basse danse, elle gagne rapidement du terrain et devient une danse de bal très appréciée au XVIe siècle.
Parfois appelée « romanesca » , elle se répand dans toute l’Europe entre 1550 et 1650. Liée au saltarello ancien et apparentée au tourdion, dans une forme plus lente et plus élevée, elle comporte cinq pas (cinque passi) de base : trois « sauts mineurs », un « saut majeur » et une « cadence ».
Les cinq pas de base de la gaillarde sont les suivants :
- 1 (temps 1) : « grève » gauche ou « pied en l’air » gauche
- 2 (temps 2) : « grève » droite ou « pied en l’air » droit
- 3 (temps 3) : « grève » gauche ou « pied en l’air » gauche
- 4 (temps 4 et 5) : « grève » droite ou « pied en l’air » droit, suivi d’un « saut majeur »
- 5 (temps 6) : « posture » gauche (retomber les deux pieds au sol, pied gauche en avant, pied droit en arrière)
La mesure suivante se danse ensuite en miroir, après quoi on peut ornementer les cinq pas de manière infinie : en croisant la jambe levée, en remplaçant une « grève » par une « posture » ou une « entretaille », par une « ruade » ou par un saut pieds joints. On peut aussi doubler la mesure en une succession de onze pas (le saut majeur se placera alors sur le onzième temps).
(Cet article viens de chez wikipédia !)






