La tomate Gregory Altaï (en russe : Григорий алтайский, Grigoriy altayskiy) est une variété ancienne originaire des monts Altaï, chaîne montagneuse située à la frontière sino-russe en Sibérie, près de Novossibirsk.
La tomate Gregory Altaï produit des gros fruits roses, aplatis, de type "Cœur de bœuf", pesant généralement entre 200 et 500 grammes, mais pouvant atteindre le kilo en conditions optimales. Les fruits sont réunis en bouquets de 6 à 7. La chair est dense, ferme, juteuse et de saveur douce, douce, bien équilibrée, sans acidité marquée.
La plante est vigoureuse et développée, avec un feuillage régulier et une croissance indéterminée, atteignant une hauteur de 150 à 200 cm. La production est correcte à bonne, régulière de mi-saison jusqu’aux premières gelées, avec une maturité entre 65 et 80 jours après transplantation. C’est l’une des tomates de gros calibre les plus précoces disponibles. Très bonne résistance aux régions à été court ou frais, mais tolère également bien la chaleur. Elle est reconnue pour sa bonne résistance au mildiou.
La petite histoire de la tomate Gregory Altaï
La tomate Gregory Altaï est une variété ancienne sibérienne originaire de la région des monts Altaï. La variété est issue d’une sélection paysanne ancienne adaptée aux conditions rigoureuses des montagnes de l’Altaï.
Commercialisée d’abord en Occident par Seeds Trust/High Altitude Gardens au début des années 1990, elle a été décrite par Craig LeHoullier comme la meilleure variété de leur collection sibérienne. La variété a été largement diffusée par les collectionneurs de tomates à partir des années 2000, notamment via Tatiana’s TOMATObase. Elle s’est progressivement imposée comme une référence parmi les tomates précoces de gros calibre adaptées aux régions froides.
Comment cultiver les tomates
- Comment et quand semer la tomate : La tomate se sème en février-mars sous serre ou derrière les carreaux à une température idéale située entre 20 et 22°C. La germination prend 5-7 jours. Le semis se fait en caissette (surtout pour gagner de la place) et les plantules se repiquent un peu plus tard en godet individuel.
- Repiquage et plantation : Le repiquage en godets individuels se fait lorsque les plantules ont fait pousser deux vraies feuilles. Une fois bien robustes dans leurs godets et que les risques de gels à l’extérieur sont passés, vous pouvez les repiquer en pleine terre (aux alentours du mois de mai). On espace généralement les pieds de 80 cm les uns des autres.
- Type de sol et exposition : Les tomates aiment un sol riche, léger, bien drainé et humifère. Avant la plantation, veillez à bien enrichir votre terre avec du fumier bien mûr ou du compost. La tomate aime bien le soleil ; choisissez-lui un coin bien exposé de votre potager.
- Conseil de culture : Ici nous allons parler de nos techniques, mais chaque jardinier a son secret pour la culture des tomates. Demandez à n’importe quel passionné, il vous donnera, s’il est sympa, ses propres techniques ! Pour notre part, nous aimons rajouter dans le trou de plantation une poignée de feuilles d’ortie (et de consoude quand nous en avons), une bonne poignée du fumier le plus mûr du tas et nous paillons comme des fous ! Nous laissons les plantes se développer sur deux charpentières car ça limite la hauteur et nous ne respectons pas du tout les 80 cm entre les pieds. Chez nous, on serre les pieds à fond : 40-50 cm entre les pieds mais en quinconce.
Origine étymologique
- Solanum : Du latin solamen, signifiant « consolation, soulagement », en référence aux propriétés médicinales et sédatives de certaines espèces de ce genre. Une autre hypothèse propose une dérivation du latin sol (soleil), faisant de Solanum « la plante du soleil ».
- Lycopersicum : Du grec ancien λύκος (lúkos) = « loup » et du latin persicum = « pêche » (de persica malus = pomme de Perse, qui désignait le pêcher). Littéralement : « pêche de loup ».
Cette appellation étrange provient d’une ancienne croyance européenne selon laquelle la tomate était toxique et même mortelle. Le terme « loup » était associé aux plantes dangereuses, car de nombreuses plantes vénéneuses étaient utilisées pour empoisonner les loups. Une légende allemande médiévale racontait que les sorciers et sorcières utilisaient les tomates dans des potions pour se transformer en loups-garous.



