le 11e ajouté est offert !
Frais d’envoi minimum de 2€ puis 40cts par sachet suivant.
| Caractéristiques | Catégorie Fleurs: Petite amourette |
|---|---|
| Nom commun | Petite amourette |
| Nom vernaculaire et autres dénominations | Petite Brize, Amourette, Brize mineure, Brize des moissons |
| Famille botanique | Poacée |
| Nom latin | Briza minor |
| Variété | Plante d'origine sauvage |
| Origine géographique | Originaire du bassin méditerranéen et d’Iran |
| Nombre de graines par gramme | Environ 500 graines par gramme |
| Temps de germination | 3 semaines |
| Durée de conservations des semences | Entre 3 à 4 ans |
La petite amourette est une graminée délicate, facile à cultiver et qui se ressème toute seule sans être envahissante. Une fois installée, elle réapparaît spontanément dans de petits coins inattendus du jardin. Elle est du plus bel effet dans les bouquets de fleurs. Et si vous aimez la petite amourette, vous aimerez sûrement aussi la grande amourette !
Briza minor, appelée aussi Petite Amourette ou Petite Brize, est une graminée annuelle de la famille des Poacées, originaire du bassin méditerranéen et d’Iran. Elle est indigène d’Europe du Sud, d’Asie occidentale jusqu’à l’Iran, et d’Afrique du Nord, mais s’est aussi naturalisée dans de nombreuses zones tempérées du monde. C’est une plante fine, haute de 15 à 50 cm, glabre, avec des racines fibreuses et des tiges souvent pliées à la base. Ses feuilles sont planes et légèrement rudes, et sa panicule légère porte de petits épillets triangulaires en forme de cœur, verdâtres à légèrement violacés, donnant à la plante son aspect tremblant caractéristique. La floraison s’étend de mai à août, parfois jusqu’à septembre selon le climat. La Petite Amourette pousse dans les champs sableux, les friches légères et les prairies sèches. Elle préfère les sols acides, les expositions ensoleillées et les milieux chauds du sud de l’Europe.
La semer, c’est l’adopter ! Une fois installée, la petite amourette, si elle se plaît dans votre terre, se ressemera volontiers par-ci par-là.
Briza minor fait partie des plantes messicoles, autrefois communes dans les cultures céréalières. Aujourd’hui, elle est en forte régression en Europe occidentale, victime de l’intensification agricole.
Cette disparition s’explique par l’usage massif des herbicides sélectifs, le tri industriel des semences, l’intensification des pratiques culturales, le remplacement des variétés locales par des cultivars? uniformes et l’abandon des terres ingrates.
Briza minor est une archéophyte, c’est-à-dire une plante introduite très anciennement dans les lots de semences céréalières, avant le IVᵉ siècle, depuis le bassin méditerranéen, le Moyen-Orient ou parfois l’Asie centrale.
Sa présence en France est connue depuis longtemps : un spécimen d’herbier de Delaunay, daté de juin 1851, mentionne sa collecte « dans les moissons à la Grue, près de Baufou » à Sonzay (Indre-et-Loire), témoignant de sa place ancienne dans les cultures céréalières françaises.
L’usage du nom « amourette » remonte au XVIᵉ siècle. Selon le Dictionnaire de l’Académie française, le mot vient du moyen français « amarouste », lui-même issu du latin « amalusta », qui signifiait « camomille ».
Le terme amourette s’emploie depuis longtemps pour parler des graminées du genre Briza, dont fait partie la petite amourette.
Cette espèce a accompagné l’histoire agricole de l’homme depuis jadis ! Depuis les débuts de la culture des céréales.
Présente depuis des siècles dans les moissons et les champs cultivés, elle fait partie du patrimoine végétal traditionnel des campagnes européennes.


La petite amourette est une plante annuelle qui fleurit de mai à juillet.
Briza minor, comme la plupart des graminées, est une plante anémophile, c’est-à-dire pollinisée par le vent. Ses fleurs sont discrètes, sans nectar ni parfum attractif pour les insectes.
Les graminées présentent majoritairement un système autogame?. Cependant, chez la petite amourette, même si l’autogamie est possible, la protandrie (maturité des organes mâles avant les organes femelles) et la séparation temporelle des sexes favorisent plutôt la pollinisation croisée (allogamie?).
La petite amourette peut théoriquement s’hybrider avec d’autres espèces du genre Briza, notamment Briza media (Brize intermédiaire), Briza maxima (Grande amourette) et Briza humilis. En pratique, ces hybridations sont rares, en raison du décalage de floraison entre les espèces. Chez nous, les deux variétés (l’amourette et la petite amourette) cohabitent, et nous n’avons jamais observé d’hybridation.
Pour une bonne pollinisation, il est préférable de les cultiver en massif plutôt qu’en ligne, afin d’assurer une meilleure dispersion du pollen. Une surface de 2 à 3 m² suffit pour une pollinisation correcte.
La récolte se fait en été, lorsque les épis sont secs et se détachent facilement de la tige. Un autre repère : la tige devient sèche, brunâtre et cassante. Il faut récolter soigneusement les épillets (petits épis), car le tri est ensuite assez délicat.
Une fois la récolte terminée, il faut parfaire le séchage sur des claies, dans un endroit sec, aéré et à l’abri du soleil direct.
Quand tout est bien sec, les graines sont doucement frottées entre les mains pour les désolidariser les unes des autres. On peut ensuite les tamiser finement pour les nettoyer des petites poussières.
Stockez vos graines de petite amourette dans un endroit sec et frais, à l’abri du soleil et des rongeurs. Si elles sont bien conservées, elles gardent leur faculté germinative pendant 3 à 4 ans.