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Certifié Agriculture Biologique
Papaver commutatum Syn : Pavot coccinelle Magnifique variété de coquelicot, rouge flamboyant avec une tache noire profond sur chaque pétale. Il supporte bien le calcaire et se contente de peu pour croître et se multiplier abondamment d’une année sur (…)
| Famille botanique | Papavéracée |
| Température de germination des graines | 15°C à 20°C |
| Temps de germination | De 10 jours à 2 semaines |
Papaver commutatum
Syn : Pavot coccinelle
Magnifique variété de coquelicot, rouge flamboyant avec une tache noire profond sur chaque pétale.
Il supporte bien le calcaire et se contente de peu pour croître et se multiplier abondamment d’une année sur l’autre grâce aux semis spontanés.
Une exposition ensoleillée lui est nécessaire ainsi qu’une ambiance pas trop humide.
Originaire du Proche-Orient, le coquelicot s’est diffusé en Europe avec les premières cultures céréalières dès le Néolithique, puis s’est naturalisé en Asie tempérée et en Amérique du Nord. Il affectionne les sols pauvres et bien drainés.
L’histoire du coquelicot suit celle de l’agriculture humaine. Originaire du Croissant fertile, il accompagne la diffusion des céréales cultivées depuis le Néolithique, migrant vers l’Ouest jusqu’aux plaines d’Europe occidentale et d’Asie. Dès l’Antiquité, sa présence est attestée dans les textes sumériens et égyptiens. Dans la mythologie grecque, le coquelicot est lié à Déméter, déesse des moissons et du renouveau, et à Hypnos, dieu du sommeil, pour ses vertus calmantes et soporifiques. Les Grecs et les Romains voyaient la plante comme un don de la Terre, symbole à la fois de fertilité et de repos éternel, il orne les tombes et s’invite dans les rituels funéraires. Dioscoride, médecin grec du Ier siècle, vante ses propriétés adoucissantes, tandis que Pline l’Ancien en détaille l’usage dans la pharmacopée romaine, où on l’associe d’ailleurs au sommeil et au soulagement de la douleur.
Au Moyen Âge, le coquelicot garde sa place dans les jardins de simples des monastères, servant à préparer sirops et infusions calmantes pour les adultes comme pour les enfants. Des manuscrits et herbiers copiés par les moines carolingiens témoignent de sa réputation de plante « bénigne » et fréquente.
Durant la Première Guerre mondiale, le coquelicot prend un sens universel : il envahit les no man’s lands des champs de bataille et devient, dans le Commonwealth, le symbole du souvenir des soldats disparus (« Remembrance Poppy »). Cette fonction mémorielle s’ancre durablement dans la culture occidentale et a traversé le siècle, la fleur étant encore portée à la boutonnière lors des cérémonies commémoratives.
Le coquelicot a été utilisé en teinture végétale pour obtenir des nuances de rouge, de rose et parfois de violet, selon le mordançage. Les pétales sont la partie la plus utilisée. La couleur est instable à la lumière
Nom commun « coquelicot » viendrait de « coquerico », en référence au cri du coq, du fait de la ressemblance de la fleur avec la crête de cet oiseau.
Nom latin « Papaver », issu du latin classique pour désigner les pavots, et « rhoeas », d’origine grecque, évoque une plante s’écoulant ou tombant (en référence à la fragilité des pétales).

