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| Caractéristiques | Catégorie Fleurs: Coquelicot |
|---|---|
| Nom commun | Coquelicot |
| Nom vernaculaire et autres dénominations | Pavot sauvage, Poppy (anglais), Klatschmohn (allemand), amapola (espagnol), Adormidera (Amérique latine) |
| Famille botanique | Papavéracée |
| Nom latin | Papaver rhoeas |
| Variété | En melange de couleurs |
| Nombre de graines par gramme | Environ 7500 graines par gramme |
| Température de germination des graines | 15°C à 30°C |
| Temps de germination | De 10 jours à 2 semaines |
| Durée de conservations des semences | Entre 3 à 5 ans |
Mélange de coquelicots de toutes les couleurs... du blanc au rouge en passant par toutes les couleurs intermédiaires !
Fleurs simples ou doubles.
Le coquelicot est une plante qui, si elle se plaît où elle est, se ressème spontanément et prend sa place aux endroits les plus inattendus ! Le coquelicot est une plante messicole qui pousse en même temps que les céréales, elle a été cultivée et transportée par l’humain depuis jadis, aujourd’hui les herbicides et autres joyeusetés chimiques ont eu raison des coquelicots et autres plantes messicoles. Le coquelicot cohabite avec les cultivateurs de céréales depuis le Néolithique...
Originaire du Proche-Orient, le coquelicot s’est diffusé en Europe avec les premières cultures céréalières dès le Néolithique, puis s’est naturalisé en Asie tempérée et en Amérique du Nord. Il affectionne les sols pauvres et bien drainés.
L’histoire du coquelicot suit celle de l’agriculture humaine. Originaire du Croissant fertile, il accompagne la diffusion des céréales cultivées depuis le Néolithique, migrant vers l’Ouest jusqu’aux plaines d’Europe occidentale et d’Asie. Dès l’Antiquité, sa présence est attestée dans les textes sumériens et égyptiens. Dans la mythologie grecque, le coquelicot est lié à Déméter, déesse des moissons et du renouveau, et à Hypnos, dieu du sommeil, pour ses vertus calmantes et soporifiques. Les Grecs et les Romains voyaient la plante comme un don de la Terre, symbole à la fois de fertilité et de repos éternel, il orne les tombes et s’invite dans les rituels funéraires. Dioscoride, médecin grec du Ier siècle, vante ses propriétés adoucissantes, tandis que Pline l’Ancien en détaille l’usage dans la pharmacopée romaine, où on l’associe d’ailleurs au sommeil et au soulagement de la douleur.
Au Moyen Âge, le coquelicot garde sa place dans les jardins de simples des monastères, servant à préparer sirops et infusions calmantes pour les adultes comme pour les enfants. Des manuscrits et herbiers copiés par les moines carolingiens témoignent de sa réputation de plante « bénigne » et fréquente.
Durant la Première Guerre mondiale, le coquelicot prend un sens universel : il envahit les no man’s lands des champs de bataille et devient, dans le Commonwealth, le symbole du souvenir des soldats disparus (« Remembrance Poppy »). Cette fonction mémorielle s’ancre durablement dans la culture occidentale et a traversé le siècle, la fleur étant encore portée à la boutonnière lors des cérémonies commémoratives.
Le coquelicot a été utilisé en teinture végétale pour obtenir des nuances de rouge, de rose et parfois de violet, selon le mordançage. Les pétales sont la partie la plus utilisée. La couleur est instable à la lumière.
Le nom commun « coquelicot » viendrait de « coquerique », en référence au cri du coq, du fait de la ressemblance de la fleur avec la crête de cet oiseau.
Le nom latin « Papaver », issu du latin classique pour désigner les pavots, et « rhoeas », d’origine grecque, évoque une plante s’écoulant ou tombant (en référence à la fragilité des pétales).


Le coquelicot (Papaver rhoeas) est riche en principes actifs qui lui confèrent une palette de bienfaits reconnus en phytothérapie et validés par la pharmacognosie internationale.
Les pétales et les feuilles sont considérés comme sûrs et comestibles pour l’adulte. Les graines mûres ne présentent pas de toxicité mais les graines immatures et les capsules peuvent contenir plus d’alcaloïdes, d’où la nécessité de bien respecter les stades de récolte pour usage culinaire ou thérapeutique. Un dosage excessif (plus de 250 g de pétales consommés) expose à des risques de nausées, vomissements, arythmies et très rarement à des convulsions.
Se soigner avec les plantes est une bonne idée, et même si le coquelicot est une plante plutôt "safe", consulter un phytothérapeute est important car, au-delà des plantes, il pourra vous aider à bien diagnostiquer vos maux et vous guider vers les plantes les mieux adaptées, et aussi il vous conseillera pour les bonnes posologies.
Des recherches récentes (2023-2025) valident les effets antioxydants, anti-inflammatoires et analgésiques de l’extrait de Papaver rhoeas. La plante montre aussi des intérêts dans l’accompagnement du sevrage morphinique. Peut-être une voie naturelle qui s’ouvre pour aider les toxicomanes ?