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Caractéristiques | Catégorie Épinard & Cie: Corète |
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Nom commun | Corète |
Nom vernaculaire et autres dénominations | jute alimentaire, mauve des Juifs, jute potager, « molokheya » ou « mulukhiyah » au Maghreb et au Moyen-Orient, « etinyiblema » en Éthiopie, « krinkrin » ou « lalo » en Afrique de l’Ouest. |
Famille botanique | Malvaceae (anciennement Tiliaceae) |
Nom latin | Corchorus olitorius |
Variété | Jute rouge |
Origine géographique | L’origine géographique du Corchorus olitorius demeure débattue. Certains auteurs la placent en Inde, d’autres en Afrique de l’Ouest ou dans une zone de coévolution afro-asiatique. |
Nombre de graines par gramme | entre 400 et 500 graines par gramme |
Température de germination des graines | 20°C à 35°C |
Temps de germination | De 10 jours à 2 semaines |
Durée de conservations des semences | La viabilité des graines peut se maintenir jusqu’à 10 à 14 ans, bien que le taux de germination diminue progressivement après la 5ᵉ année. |
La corète potagère, parfois appelée molokhia, est une plante incroyable ! Elle rivalise avec l’épinard : si ce dernier aime le frais et l’humidité, la corète préfère le sec et la chaleur. Ses feuilles tendres sont utilisées comme légume-feuille et font déjà partie de l’alimentation de nombreux pays. Un plat bien connu au Maghreb porte d’ailleurs son nom : la molokhia.
Cette plante est riche en nutriments et considérée comme un super-aliment. Et ce n’est pas tout ! Grâce à la fibre de ses tiges, on fabrique la fameuse toile de jute. C’est aussi une plante médicinale et mellifère !
La corète potagère (Corchorus olitorius), jute rouge, jute potager ou molokheya (selon les régions), est une plante herbacée de la famille des Malvaceae. Plante annuelle dressée de 0,5 à 1,5 m, parfois plus de 2 m sous culture intensive. Les feuilles sont lancéolées et dentées, vert foncé, et les fleurs, jaunes, petites et solitaires. Le fruit est une capsule cylindrique contenant de nombreuses graines grisâtres pyramidales.
La corète potagère est une plante qui aime la chaleur ; réservez-lui un coin bien ensoleillé du potager.
Les feuilles constituent un légume-feuille mucilagineux très prisé. Elles sont utilisées pour préparer des soupes épaisses comme la molokheya égyptienne ou le lalo africain. Longtemps réservé aux classes royales dans la tradition égyptienne, ce plat s’est diffusé à l’ensemble des populations du Proche-Orient. Voici une recette de molokheya que nous avons trouvée sur un petit blog sympa.
Les feuilles, riches en mucilage, contiennent de l’eau (environ 82–87 %), des protéines (environ 4,5 g/100 g), du calcium, du fer, des vitamines A et C, et de nombreux antioxydants naturels, dont l’acide caféoylquinique et des flavonoïdes. Ces éléments expliquent sa place traditionnelle dans l’alimentation et la pharmacopée populaires africaines et arabes.
L’origine géographique du Corchorus olitorius demeure débattue. Certains auteurs la placent en Inde, d’autres en Afrique de l’Ouest ou dans une zone de coévolution afro-asiatique. Les populations sauvages les plus nombreuses se trouvent en Afrique, tandis que l’Inde présente une diversité secondaire liée à sa domestication ancienne.
La plante est aujourd’hui répandue dans toutes les zones tropicales et subtropicales du globe. Elle fut introduite au Maghreb, en Arabie, au Brésil, au Pérou, à Cuba, ainsi que dans plusieurs îles de l’océan Indien (La Réunion, Maurice). En France, elle fut utilisée comme plante textile et alimentaire jusqu’au XVIIIᵉ siècle avant de tomber en désuétude.
Anecdotes historiques
Le Corchorus olitorius, aussi appelé jute rouge, représente avec Corchorus capsularis (jute blanc) l’une des deux espèces majeures utilisées pour la confection de la toile de jute.
La culture du jute, et particulièrement du Corchorus olitorius, s’est développée dès l’époque médiévale dans le delta du Gange et du Brahmapoutre, notamment au Bengale. Dès le XVIIIᵉ siècle, les premiers lots de fibres furent exportés vers l’Europe. L’industrie s’est ensuite établie à Dundee, en Écosse, dès les années 1820, puis en France, où le jute était filé dans les mêmes filatures que le chanvre et le lin. Aujourd’hui, le Corchorus olitorius est la seconde source mondiale de fibres végétales après le coton, avec environ 3 millions de tonnes par an ! Principalement produites en Inde et au Bangladesh.
C’est passionnant ! Cette matière végétale est certainement un héritage du passé qui pourrait bien devenir, dans un futur joyeux, l’une des alternatives au plastique.
Si vous êtes intéressés par la jute, voici un très bon site qui explique en détail sa fabrication : blog.artapisserie
Et un autre lien pour les anglophones qui voudraient tisser eux-mêmes de la toile de jute : ecocraveworld
Le nom scientifique Corchorus olitorius vient du grec ancien κόρχορος (korkhoros), mot employé par Pline l’Ancien pour désigner une herbe potagère consommée en Égypte. Linné reprit ce terme en 1753 pour nommer le genre Corchorus.
L’épithète latine olitorius signifie « du potager » ou « utilisé comme légume », dérivé de olus (« herbe comestible »).
Le mot français corète (ou corette) est une simple adaptation phonétique du latin corchorus, entrée dans la langue botanique au XVIIᵉ siècle.
La corète potagère (Corchorus olitorius) est utilisée depuis des millénaires en médecine traditionnelle africaine, arabe et asiatique. Ses propriétés thérapeutiques proviennent de ses feuilles riches en mucilages, polyphénols, minéraux et vitamines A, C et E.
-* Antibactérienne et cicatrisante : les extraits ont montré une action contre Staphylococcus aureus, Bacillus subtilis et E. coli.
La corète potagère ou Corchorus olitorius — appelée 青葙叶 (qīng xiāng yè) dans certains anciens traités régionaux est considérée comme une plante rafraîchissante, antitoxique et fortifiante, utilisée surtout pour réguler la chaleur interne et favoriser le flux des liquides corporels.
Fonctions selon la Médecine traditionnelle chinoise
Actions principales :
Préparations médicinales traditionnelles
Dans plusieurs pharmacopées locales du sud de la Chine, les feuilles séchées sont bouillies pour préparer une décoction tonique consommée lors de fatigue ou d’inflammations digestives. Les cataplasmes de feuilles pilées sont appliqués sur les plaies, brûlures et eczémas. Les graines, quant à elles, sont parfois utilisées comme purgatif léger et vermifuge.
Bien que la corète puisse avoir des vertus médicinales incroyables, il est tout de même important de consulter un phytothérapeute afin de bien cibler les causes de vos problèmes. Il sera mieux à même de vous indiquer quelles plantes utiliser et quel mode d’administration adopter, etc. Il est important de se faire guider pour se soigner ! Prenez soin de vous !