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La belladone (Atropa belladonna) est une plante vivace de la famille des Solanacées. Originaire d’Europe, d’Afrique du Nord et d’Asie occidentale, elle est également connue sous divers noms vernaculaires tels que « belle cerise », « bouton noir », « cerise (…)
Caractéristiques | Catégorie Fleurs: Belladone |
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Nom commun | Belladone |
Nom vernaculaire et autres dénominations | belle cerise/ belle-dame/ bouton noir/ cerise du diable/ cerise empoisonnée/ guigne de côte/ herbe empoisonnée /mandragore baccifère/ morelle furieuse/ morelle marine/ morelle perverse/ permenton |
Famille botanique | Solanacée/ Solanée |
Nom latin | Atropa belladonna |
Origine géographique | Originaire du bassin méditerranéen |
Nombre de graines par gramme | Environ 280 graines par gramme |
Température de germination des graines | à partir de 7°C |
Temps de germination | De 10 jours à 2 semaines |
Temps de germination | 3 semaines |
La belladone (Atropa belladonna) est une plante vivace de la famille des Solanacées. Originaire d’Europe, d’Afrique du Nord et d’Asie occidentale, elle est également connue sous divers noms vernaculaires tels que « belle cerise », « bouton noir », « cerise du diable » et « guigne de côte ».
La belladone a une riche histoire et a joué un rôle important dans l’évolution de la médecine, notamment dans le domaine de l’ophtalmologie. Utilisée pour dilater les pupilles lors d’examens oculaires, elle a été une composante clé des premiers collyres.
Au-delà de ses usages médicinaux, la belladone est entourée de nombreuses légendes et a une place notable dans la mythologie. Considérée à la fois comme un remède et un poison, cette plante a été utilisée à des fins diverses à travers les âges, de la médecine traditionnelle aux pratiques magiques.
Cependant, il est crucial de noter que la belladone est extrêmement toxique. Toutes les parties de la plante contiennent des alcaloïdes tropaniques tels que l’atropine, la scopolamine et l’hyoscyamine, qui peuvent être mortels même à faible dose.
La belladone est une plante vivace facile à entretenir, qui peut se naturaliser facilement si les conditions de culture lui conviennent.
La belladone, connue depuis l’Antiquité en Mésopotamie, a vu ses usages médicinaux se développer au fil des siècles. Au XIIIe siècle, Sainte Hildegarde recommandait son utilisation en onguent pour traiter les rages de dent. En 1802, l’ophtalmologiste allemand Karl Himly a commencé à utiliser la belladone pour les examens des yeux, une pratique toujours en vigueur aujourd’hui grâce à ses principes actifs comme l’atropine.
En médecine moderne, l’atropine de la belladone est utilisée pour dilater la pupille lors d’un fond d’œil, fixer l’œil avant un examen ophtalmologique, arrêter les spasmes respiratoires avant une intervention chirurgicale, et agir sur le système nerveux et le rythme cardiaque. Elle est également employée pour traiter les bouffées de chaleur et la fièvre.
De plus, l’atropine sert d’antidote contre certains gaz de combat neurotoxiques, tels que le Vx et le Sarin. Les militaires et les scientifiques manipulant ces substances dangereuses sont équipés de seringues auto-injectables d’atropine pour se protéger.
La belladone est étroitement liée aux légendes et pratiques des sorcières, comparable à la mandragore et la jusquiame. On raconte qu’elle faisait partie des ingrédients des onguents utilisés par les sorcières pour induire des sensations de vol, grâce à ses alcaloïdes provoquant des hallucinations de lévitation. Cela explique pourquoi les sorcières sont souvent représentées chevauchant des balais.
Dans l’Antiquité, la belladone était utilisée dans des breuvages par les prêtres et prêtresses souhaitant entrer en transe. Les Ménades, ou Bacchantes chez les Romains, employaient la belladone dans les rites dédiés à Dionysos pour dilater leurs pupilles, ajoutant à leur mystère et aura magique.
Au Moyen Âge, la belladone était associée à d’autres plantes comme le datura dans les rites de magie noire. On raconte que les sorcières appliquaient un onguent à base de belladone sur le manche de leurs balais pour assister au sabbat, provoquant des délires hallucinatoires et renforçant leur connexion au surnaturel.
À travers l’histoire, la belladone est souvent liée aux sorcières et à la sorcellerie dans le folklore européen. On croyait que les sorcières utilisaient les propriétés toxiques de la plante dans leurs potions et sorts, ce qui a conduit à son inclusion dans de nombreuses superstitions et récits édifiants.
Un exemple moderne est celui de Robert Cochrane, fondateur du Clan de Tubal-Caïn. Il est considéré comme un sorcier moderne et s’est suicidé en 1966 en ingérant des feuilles de belladone et des somnifères, certains cercles de sorcellerie affirmant qu’il s’est désigné comme victime sacrificielle.
La belladone officinale, également connue sous le nom d’Atropa belladonna, tire son nom de deux sources. "Atropa" fait référence à Atropos, l’une des trois Moires de la mythologie grecque, celle qui coupe le fil de la vie, symbolisant ainsi la toxicité dangereuse de la plante. "Belladonna" signifie "belle femme" en italien. Au XVIe siècle, les femmes italiennes utilisaient les baies de belladone pour fabriquer un fard à paupières, provoquant une dilatation anormale des pupilles (mydriase) et donnant un éclat particulier à leur regard.
Le naturaliste suédois Carl von Linné, en nommant la plante Atropa belladonna en 1753, reconnaissait l’appropriation de ce nom. "Belladonna" peut aussi faire référence à Bellona, déesse romaine de la guerre, dont les prêtres buvaient le jus de la plante.
Belladonna est le remède homéopathique recommandé pour les fortes fièvres qui apparaissent soudainement. Il est également utilisé pour traiter les inflammations de la sphère ORL, de la peau, et de la cavité buccale, ainsi que pour les cas de sécheresse des muqueuses. Les troubles doivent débuter de manière brutale et s’accompagner de symptômes tels que des rougeurs. Belladonna est aussi efficace pour soulager les bouffées de chaleur liées à la ménopause.